Suite à la conférence donnée jeudi par Sylvie Goulard, Présidente du Mouvement Européen – France, j’ai rédigé un court compte-rendu pour leur site Internet que je vous reproduis ici.
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Sylvie Goulard, Présidente du Mouvement Européen – France a tenu le 7 janvier une conférence à l’Institut d’Études Politiques de Rennes devant une assemblée de 80 personnes. Interrogée par des membres du Mouvement Européen Ille-et-Vilaine et des Jeunes Européens – Rennes, la députée européenne élue de la circonscription Ouest a exprimé son point de vue sur les défis qui attendent l’Europe en cette nouvelle décennie.
Saluant l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne qui accroît les pouvoirs du Parlement, élargit ses domaines de compétences (à l’énergie par exemple) et introduit la Charte des droits fondamentaux, elle a vertement critiqué les « sarcasmes anti-belges » qui ont suivi la nomination de Herman Van Rompuy, remarquant que si l’on connait si peu les hommes politiques majeurs des autres États-membres, c’est aussi de la responsabilité des médias.
Au sujet des conséquences de la crise économique, Sylvie Goulard a salué l’action de l’Union européenne sur le volet financier, estimant qu’en particulier, l’euro et la Banque Centrale Européenne avaient joué leur rôle. Elle estime qu’en revanche beaucoup de mesures restent à prendre contre le chômage et pour la croissance, et invite les responsables politiques à prendre leur responsabilité et à prendre davantage en compte l’aspect européen des défis auxquels nous sommes confrontés.
Invitée à partager son opinion sur l’identité européenne, la Présidente du Mouvement Européen – France a fortement désapprouvé le débat actuel sur l’identité nationale, considérant qu’un pays n’est jamais aussi grand que lorsqu’il respecte la sensibilité des autres. Elle a invité le jeune public venu l’écouter à faire l’effort d’apprendre les langues, car elles rendent humbles.
Sylvie Goulard s’est également déclarée choquée par « le comportement désinvolte » de la France, qui a l’intention de nommer les deux députés européens supplémentaires auxquels elle a droit depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, plutôt que d’avoir prévu leur élection en juin 2009, et ce en violation des traités communautaires.